UNE CLIMATOLOGIE SINGULIERE POUR UN MILLESIME INEDIT
Alternance de périodes douces et fraiches en mars, aboutissant à un débourrement plus tardif qu’en 2022.
Printemps humide et chaud : forte pression de mildiou.
Une période de beau temps a permis une floraison dans de bonnes conditions, sans accident notable de coulure. Ce phénomène, conjugué aux conditions de l’induction florale lors de l’année précédente, a entrainé un nombre important de baies par grappes.
Pas de contrainte hydrique pendant la nouaison : taille importante des baies
Ces deux derniers points ont entrainé un potentiel de récolte important pour les vignobles qui n’ont pas été affectés par le mildiou.
Juin : chaud avec de fortes pluies sous forme orageuse.
Juillet inhabituel, sec mais avec une deuxième quinzaine fraîche.
Véraison étalée, dans un contexte de croissance végétative de la vigne : dégradation de l’acidité retardée, ce qui contribuera à donner des vins frais avec de l’acidité.
Période exceptionnellement chaude après le 15 aout : il est inédit d’assister à une telle vague de chaleur après la véraison. La réaction de la vigne était donc imprévisible. On a surtout observé un ralentissement important de la maturation, sans perte d’arômes, ce qui aurait pu être le cas.
Orages locaux en septembre. C’est là que la stratégie de vendange a été importante, et est devenue la clé de lecture du millésime 2023.
Ainsi, après vinification, nos vins apparaissent colorés, fruités, avec une structure tannique bien présente et une étonnante fraicheur.